Immobilier, le retour du prêt à taux zéro dans l'ancien.
Le décret modifiant les conditions du prêt à taux zéro a été publié au Journal officiel mercredi 6 août. Il s’appliquera dès le 1er octobre. Les nouvelles conditions d'accès au PTZ, initiées par la ministre du logement Sylvia Pinel, devraient être plus favorables aux ménages modestes et classes moyennes. D'autre part, le PTZ sera réintroduit dans l'immobilier ancien mais uniquement pour les communes rurales.
Pour redynamiser le marché des transactions dans le neuf et dans l'ancien, la plupart des professionnels de l'immobilier militent depuis plusieurs mois pour un élargissement des conditions d'accès au prêt à taux zéro(PTZ). Une nouvelle étape a été franchie mercredi 6 août puisque le décret modifiant les conditions de ce prêt a été publié au Journal officiel. Le nouveau dispositif s'appliquera dès le 1er octobre. Les conditions d'attribution et les modalités de ces prêts pour la primo-accession à la propriété sont revues afin de "rééquilibrer l'aide entre les différentes zones géographiques". "Sont ainsi modifiés les plafonds de ressources, les quotités de prêt, les plafonds d'opération ainsi que les profils de remboursement", précise le décret.
Un objectif de 75.000 PTZ par an
Le plafond du prêt est également modifié, et dépend désormais du nombre de personnes et de la localisation du logement. Toutes "ces améliorations permettront de passer de 44 000 à 75 000 PTZ par an et de bénéficier à un plus grand nombre de ménages modestes et de classe moyenne", précise le ministère du Logement.
Le PTZ réintroduit dans l'ancien
Dans l'ancien, le PTZ -supprimé le 1er janvier 2012- a par ailleurs été réintroduit à la marge "sur quelques zones ciblées pour favoriser la revitalisation des bourgs ruraux", indique le ministère du Logement. En outre, "ce dispositif sera conditionné à des travaux de rénovation, afin de permettre l'acquisition et la réhabilitation d'un logement existant", ajoute le ministère. Si les pouvoirs publics se montrent très réticents à l'idée de réintroduire un PTZ au champ large dans l'ancien, c'est parce qu'il risquerait d'être très coûteux pour l’État, de générer des effets d'aubaine, et de maintenir les prix de l'immobilier à un niveau élevé dans les zones tendues.